Son dernier album, Rêve capital est une invitation à la fois charnelle et abstraite aux joies de l’été.
Musicien, compositeur, interprète, producteur, patron de label, chroniqueur chez Rock&Folk, président du SNEP (Syndicat National de l’Édition Phonographique) et même fondateur de l’association Diabète et méchant qu’il évoque avec une pudeur presbytérienne, Bertrand Burgalat s’est imposé comme une personnalité dans le petit monde de la pop française.
Un artiste qui compte, toujours là, sans l’être trop. Alors que la pandémie nous avait éloignés les uns des autres, enfermés même, il en a profité pour mettre un nouvel album en boîte qu’il a décidé d’appeler, non sans ironie, Rêve Capital. Est-ce la part du rêve qui nous reste quand on nous prend l’essentiel, la liberté ? Est-ce une méditation sur le nouveau monde des insiders et le néolibéralisme ? Peu importe au fond.
A lire aussi: “On fait comme si la France, qui consacre 12% de ses ressources à la santé, était un pays néolibéral”
Disons-le d’emblée, à travers ses 15 chansons, Burgalat rompt avec la spirale du défaitisme, de l’effondrement, du déclin. Son album est un hymne à la joie ! Un vaccin contre tous ces maux, et croyez-le, vous l’accepterez ! Tout commence d’abord par un message
